Si vous avez fait un petit tour dans le labyrinthe d'Instagram hier, vous avez sans doute vu le post ultra dramatique d'Italo Ferreira sur son aventure avec Billabong, la fin d'une histoire d'amour.
Il a écrit : "Je ferme un chapitre de ma vie pro. Big up à Billabong pour avoir fait partie de mon aventure ! Ça a démarré en 2016 et ça a boosté ma carrière. Mais comme tout dans la vie, il y a un début, un milieu et une fin. Merci à toute l'équipe qui a contribué à ce projet."
On croyait tous qu'Italo allait prolonger son contrat. Raté !
Quand Billabong a signé Italo en 2016, il sortait d'une saison de Rookie of the Year en CT. Il avait du potentiel, mais personne n'aurait pu prévoir qu'il deviendrait ce champion du monde blond platine, parfois avec des dreadlocks.
Après deux années tranquilles, il a remporté des victoires en 2018 et s'est imposé comme un candidat sérieux au titre mondial, surtout après sa victoire épique en 2019 contre Gabriel Medina.
Il nous raconte : "Gagner le titre mondial et les Pipe Masters contre Gabriel, c'était spécial. Parfois, je m'isolais pour me concentrer, et ça a payé."
Aujourd'hui encore, il considère son titre olympique comme le plus précieux accomplissement de sa carrière professionnelle : "J'étais le premier. C'est comme si Dieu m'avait dit : 'Tiens, voilà ton bonus. Ton histoire sera écrite ici.'"
Billabong, de son côté, a réussi à placer son logo sur une planche de surf olympique. Du génie en marketing !
Pour finir, grâce à Billabong et une équipe de Brésiliens talentueux, Italo a été le premier goofy dans le projet Stab In The Dark, où il a pris 63 vagues en une heure et a couronné Channel Islands comme le grand gagnant.
Il conclut : "Ce qui reste, c'est ton héritage, ton histoire. C'est combien tu as inspiré les autres. Et c'est tout le but de la vie."
